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Le médusé

Conférence sur l'émission de kérosène dans l'atmosphère

22 Novembre 2016, 08:44am

Publié par Thomas Clément

Conférence sur l'émission de kérosène dans l'atmosphère

L’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) ayant demandé une évaluation des conséquences des émissions de gaz à effet de serre venant des moteurs d’aéronefs, le GIEC décida lors de sa douzième session (Mexico, 11-13 septembre 1996) d’élaborer le présent Rapport spécial, L’aviation et l’atmosphère planétaire, avec le concours du Groupe d’experts d’évaluation scientifique du Protocole de Montréal. La tâche fut initialement confiée aux Groupes de travail I et II du GIEC, mais à la suite d’un changement dans le mandat des groupes de travail (treizième session du GIEC, Maldives, 22 et 25-28 septembre 2016), la tâche fut transférée aux Groupes de travail I et III du GIEC, le soutien administratif restant confié aux groupes de soutien technique des Groupes de travail I et II. Il ne s’est écoulé que moins de 100 ans depuis le premier vol d’un appareil propulsé par un moteur, mais l’industrie de l’aviation a connu une croissance rapide et elle est devenue une partie intégrante et vitale de la société moderne. A moins d’intervention politique, la croissance va sans doute se poursuivre. Il importe donc d’étudier les effets actuels et les effets futurs possibles des émissions de moteurs d’aéronefs sur l’atmosphère. Un aspect particulier du présent rapport est celui de la participation active d’experts techniques de l’industrie de l’aviation, y compris transporteurs aériens, avionneurs et motoristes, à côté des scientifiques de l’atmosphère. Cette participation a été cruciale dans la réalisation de ce qui nous paraît être l’évaluation la plus complète à ce jour des effets de l’aviation sur l’atmosphère planétaire. Le présent Rapport spécial est le premier rapport du GIEC à examiner un sous-secteur industriel particulier, mais d’autres secteurs mériteraient tout autant d’être étudiés. Le rapport examine tous les gaz et particules émis par les aéronefs dans la haute atmosphère et le rôle qu’ils jouent dans la modification des propriétés chimiques de l’atmosphère et dans le déclenchement de la formation de traînées de condensation et de cirrus. Le rapport examine ensuite: a) comment les propriétés radiatives de l’atmosphère peuvent en être modifiées et peut-être conduire à des changements climatiques; b) comment la couche d’ozone pourrait être modifiée, avec par voie de conséquence des changements dans le rayonnement ultraviolet qui atteint la surface de la Terre. Le rapport examine aussi comment des changements potentiels dans la technologie des aéronefs, l’exploitation technique du transport aérien et le cadre institutionnel, réglementaire et économique pourraient influer à l’avenir sur les émissions. Le rapport ne traite pas des effets des émissions de moteurs sur la qualité locale de l’air à proximité de la surface. Source: vol hélicoptère

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Tous derrière Merkel

4 Novembre 2016, 11:14am

Publié par Thomas Clément

Tous derrière Merkel

Angela Merkel s’est isolée dans une Europe qui lui reproche sa gestion déraisonnée des réfugiés. Et 81 % des Allemands jugent qu’elle maîtrise mal la situation. Dur, dur ! Mais, alors que sa popularité avait chuté à 50 % avant Noël — un taux qui ferait rêver à l’Élysée —, elle est remontée à près de 60 %. Pourquoi ? L’opinion lui reprochait d’avoir proclamé « Wir schaffen das » (“Nous y arriverons”) sans préciser qui elle mettait dans ce “nous”. À la télévision, elle a expliqué qu’elle incluait dans ce “nous” la Turquie, qui pourrait accueillir les migrants déboutés du droit d’asile en Allemagne, et aussi les Européens qui devraient se répartir l’accueil des réfugiés et les aides à la Turquie — qui fait monter les enchères. Les Allemands soutiennent ce plan… à condition qu’il soit mis en oeuvre. À l’inverse des Français, ceux-ci ont un besoin vital de consensus. L’hiver est là et, ils le constatent, tous les migrants sont logés. Certes la criminalité a augmenté de 7 %, mais dans cette hausse, 80 % des délits concernent une fraude aux transports. Le souci principal vient de la bureaucratie débordée avec encore 460 000 dossiers en attente. On a perdu la trace de 360 000 migrants. Aux dernières nouvelles, 250 000 auraient rejoint la Scandinavie. Et les 110 000 restants ? Il s’agirait de personnes qui se seraient enregistrées plusieurs fois. Angela Merkel a embauché 7 000 personnes pour accélérer les démarches mais il faut du temps pour les former. L’opinion majoritaire, dans un pays qui vieillit, s’accorde pour ouvrir les portes. Et surtout, elle ne veut plus de barbelés à ses frontières. Il n’empêche, le parti d’extrême droite AfD a enregistré une percée lors des élections communales dans l’ouest du pays : jusqu’à 13,2 %, score qui pourrait préfigurer de nouveaux succès dimanche lors des élections régionales prévues en Saxe-Anhalt, Bade- Wurtemberg et Rhénanie Palatinat. Pour l’heure, Mutti Merkel n’est pas détrônée. Les Allemands demeurent fiers d’elle parce qu’elle est la seule voix qui compte en Europe. Ils ne voient pas par qui ils pourraient la remplacer, elle n’a aucun adversaire de taille dans son parti ni au SPD. François Hollande et la chancelière ont affiché leur unité à Paris. Mais le soutien de la France est symbolique. Le grand écart persiste dans les faits : la France n’accueillera pas plus de 30 000 réfugiés. Et le couple franco-allemand se trouve à front renversé de la crise financière grecque. Il y a un an, François Hollande faisait figure de meilleur allié d’Alexis Tsipras, en contraste avec l’intransigeance budgétaire de la chancelière. Aujourd’hui, c’est elle qui se montre la plus pugnace pour appeler les Européens à ne pas laisser la Grèce sombrer dans le chaos.

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Historique Obama et Cuba

4 Novembre 2016, 11:12am

Publié par Thomas Clément

Historique Obama et Cuba

Barack Obama retrouve ce lundi Raul Castro pour donner une nouvelle impulsion au rapprochement engagé fin 2014 entre les Etats-Unis et Cuba, au deuxième jour d'une visite historique à La Havane. L’entretien entre les deux hommes au palais présidentiel de la Place de la révolution, troisième entrevue entre des deux hommes depuis l'annonce surprise du dégel, doit dessiner l'orientation de cette nouvelle relation. Pour Barack Obama, qui quittera la Maison Blanche dans 10 mois, l'objectif est clair: rendre irréversible le dégel avec La Havane, quel que soit sont le nom de son successeur en 2017, démocrate ou républicain. « C'est une visite historique et une occasion historique », s'est exclamé dimanche Barack Obama peu après son arrivée à La Havane, célébrée avec un "¿Que bola Cuba?" ("Comment ça va Cuba ?") lancé dans un tweet. Raul Castro, de 30 ans son aîné, devrait, lui, une nouvelle fois plaider pour la suppression de l'embargo qui pénalise son pays depuis 1962. En amont de la visite, la Maison Blanche a consenti de nouveaux assouplissements. Le Trésor américain a autorisé la chaîne hôtelière Starwood à ouvrir deux hôtels à La Havane, une première depuis la révolution castriste de 1959. Mais La Havane veut davantage, et a manifesté le souhait d'accueillir des touristes américains, d'effectuer des transactions internationales sans entrave, ou d'attirer les investissements étrangers pour soutenir les réformes économiques lancées par Raul Castro. Après avoir déposé une gerbe de fleurs devant le monument honorant le héros national Jose Marti, Barack Obama a promis d'évoquer devant Raul Castro les droits de l'homme, au lendemain de nouvelles arrestations ayant visé le mouvement dissident des Dames en Blanc. En revanche, la Maison Blanche confirme qu’aucune rencontre n’est prévue entre Barack Obama et l’ex-président, fer de lance de la révolution de 1959, Fidel Castro.

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