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Le médusé

Superbe Mezzatore

28 Juin 2017, 10:36am

Publié par Thomas Clément

Superbe Mezzatore

Si vous pensez qu'un séjour dans un 5 étoiles fait forcément du bien, je vous invite à lire ce billet. La semaine dernière, ma femme et moi avons profité des charmes d'un hôtel merveilleux à Mezzatore en Italie. Il s'agissait d'un cinq étoiles avec tout le luxe qui va avec. Grand jardin, baignoire à bulles, écran 3D, service topissime, etc.Nous pouvions prendre notre repas où nous le voulions, au restaurant, au lit, ou même sur le toit. C'était sublime. Et je peux vous garantir qu'on se fait vite au train de vie royale ! Le problème d'un séjour de ce genre, c'est qu'il faut bien revenir un jour. Après cette escapade où le principal problème consiste à choisir entre les plats de la carte, ma femme et moi avons donc regagné notre quotidien. La vaisselle qu'il faut à nouveau faire ; les robinets qui s'entartrer chaque mois ; le service de chambre absolument affligeant, puisque lorsqu'on veut un bon petit plat, il faut se démerder soi-même. Bref, autant le séjour était sublime, le retour est douloureux. Alors qu'on était heureux de ce qu'on avait avant de partir en vacances, voilà qu'on regarde ce qu'on a avec dépit. Ma femme a toujours le blues depuis notre retour. Du coup, j'en viens à me poser cette question : ce genre d'aperçu d'une autre vie n'était pas à éviter ? Un voyage dans de telles conditions, c'est un peu comme prendre un rail de coke. On est bien pendant quelques heures, mais ensuite, on ne supporte pas de retrouver le réel. Ca revient à montrer à un enfant un paquet de bonbons, pour lui dire : "Tu vois ça ? Eh bien, ce n'est pas pour toi". Il y a là quelque chose d'assez néfaste. Je suis apparemment le seul à avoir des doutes. Mon épouse, quant à elle, cherche déjà notre prochain voyage. Je la soupçonne même qu'elle projette de retourner à ce même hôtel. Pour sa défense, nous avons fait pas mal d'hôtels 4 ou 5 étoiles, et c'est définitivement l'un des plus beaux hôtels d'Italie. Mais dormir en caravane, c'est peut-être mieux, finalement. Au moins, ça évite de se sentir pauvre une fois revenu à la maison. En savoir plus en suivant le lien sur le site du spécialiste des plus beaux hôtels du monde.
 

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Les nouveaux mots du dico

7 Juin 2017, 16:12pm

Publié par Thomas Clément

 Comme tous les ans, les dictionnaires français livrent la liste des mots et personnalités qui font leur entrée dans leurs ouvrages. De Macron à YouTube, tour d'horizon. Chaque année, la liste des nouveaux entrants dans les dictionnaires Robert ou Larousse permet de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur. Sans surprise, le président Emmanuel Macron fera ses premiers pas avec 149 autres mots dans l'édition 2018 du Larousse, tout comme le nom "ubérisation".  L'ancien ministre de l'Intérieur et Premier ministre Bernard Cazeneuve, le candidat à l'élection présidentielle Benoît Hamon, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, la Première ministre britannique Theresa May et son homologue américain Donald Trump sont quant à eux ajoutés dans les éditions Robert.   Tout comme le réalisateur de Lalaland Damien Chazelle, les acteurs Jean-Pierre Bacri, Agnès Jaoui, Muriel Robin, Omar Sy, le chanteur Vincent Delerm, la danseuse étoile Aurélie Dupont ou encore les écrivains David Foenkinos, Jonathan Littell et Alexandre Jardin sont aussi de la partie. Le Larousse ajoute de son côté les sportifs Nikola Karabatic et Martin Fourcade, les cinéastes Olivier Assayas et Alejandro Gonzalez Inarritu, l'actrice Catherine Frot ou l'acteur Morgan Freeman.   A mesure que se développent les réseaux sociaux, les mots associés font également leur entrée dans les dictionnaires. En 2018, le Robert accueillera notamment les verbes "liker", "retweeter" et "googliser", et les noms de "YouTube" "gameur", "influenceur" et "playlist". Le Larousse ajoute lui l'"infolettre", la version française de la newsletter, le "spoiler" (le fait de révéler la fin d'un film ou d'une série) la "phablette", ce smartphone grand format et l'"hacktivisme" (les hackeurs militants). Côté politique, les "europhobes" et "européistes",ou adeptes de "post-vérité" feront leur apparition dans le dictionnaire des éditions Robert. Les "hipster" (personnes branchées) et le terme d'"infobésité" (surcharge d'information) seront eux dans le Larousse.   Le "(d)jihadisme" n'était jusqu'ici pas non plus présent dans ces ouvrages, mais y entre en 2018, accompagné du verbe "déradicaliser". On y trouve aussi les grenades de "désencerclement" et les matraques "tonfa", la drogue "GHB" et l'"autotest", pour le dépistage du sida, ainsi que le "glyphosate", cet herbicide très décrié ou encore la "Barbie", dans la rubrique noms propres du Robert. "  La nourriture n'est pas en reste, de l'apéritif le "spritz" au pain "ciabatta" tous les deux italiens, en passant par le "cromesquis", une croquette au fromage, le "granola", un mélange à base de graines, le "fonio", une céréale sans gluten ou encore les plantes "roïbos", "oolong", l'agrume "combava" ou la baie d'"açai", sont aussi dans le Robert 2018, pour le plus grand plaisir des "flexitariens" (qui mangent de la viande de façon limitée). Chez Larousse, on met en avant le "barista", le spécialiste de la préparation du café, la "cuisine fusion", alliant tradition et modernité, le chou "kale", les graines de "gomasio", le "palet" breton, la sauce japonaise "teriyaki" ou encore un autre pain italien, la "focaccia".   Le "paddle", cette grosse planche sur laquelle on rame debout fait aussi sont entrée, tout comme le sport d'équipe "ultimate " et les "véloroutes" est aussi présent dans le Robert. Côté mode, on trouve les "stilettos", le "bomber" et le "burkini", ce maillot de bain qui couvre les cheveux et a été l'objet de nombreuses polémiques au cours de l'été dernier.  Quelques expressions telles que "niaquer" (mordre), c'est la "lose", ou avoir un "go", font aussi partie de ce cru 2018 de la langue française chez Robert. Le Larousse ajoute quant à lui "envoyer du bois". Certaines nouvelles expressions du Robert sont empruntées à une langue étrangère, comme les "gougounes" canadiennes, qui ne sont rien d'autre que des tongs, l'"emportiérage" québécois qui signifie ouvrir sa portière sur un cycliste, ou la "cramine" (le froid) et le "biscôme" (pain d'épice), tous les deux suisses. Le verbe "réfectionner" (remettre à neuf), cher aux Belges est aussi de la partie.  

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