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Le médusé

Un cours de cuisine très réussi

4 Décembre 2015, 17:15pm

Publié par Thomas Clément

Un cours de cuisine très réussi

Des cours de cuisine, j'en ai fait beaucoup, au cours des années. C'est arrivé comme ça, un peu par hasard : ma femme ne supportait plus que que je prépare toujours les mêmes plats, et elle m'a envoyé suivre un cours de cuisine. Elle l'a évidemment présenté de manière un peu plus fine, en me l'offrant à Noël, bien emballé, mais l'intention était claire. J'y suis donc allé. Il se trouve que l'aventure était excellente (ma femme avait tout de même fait les choses en grand avec un cours à l'école Ferrandi), et que mes nouveaux petits plats ont bien plu à ma femme. Du coup, un peu plus tard, elle m'en a offert un second. Et c'est rapidement devenu une coutume. Désormais, elle me paye des cours de cuisine chaque fois qu'il lui vient des envies gastronomique. Et comme ma femme n'est jamais à cours d'envie, j'en ai suivi des tas. Quelques-uns se sont révélés dépourvus d'intérêt, et il m'est arrivé de ne pas en retenir grand-chose. J'ai constaté qu'en général, le problème est dû à la personnalité des chefs qui enseignent. Ils ne sont pas forcément enthousiastes dans leur travail, et ils n'ont pas toujours l'envie de transmettre leurs petits trucs pratiques. On sent au contraire chez certains l'envie de plier le cours le plus vite possible pour que chacun reparte avec ses plats. Voilà pourquoi je veux revenir aujourd'hui sur le dernier cours en date que j'ai suivi : un cours de cuisine qui s'est déroulé à Biarritz et qui m'a beaucoup séduit. On y sentait une ambiance très conviviale, mais ça, si vous n'avez jamais fait de cours de cusine, c'est pratiquement la norme. Je n'ai subi qu' un seul cours où le climat dans la cuisine était pesant, et ce n'était pas même dû à un manquement du chef, mais à un couple qui avait décidé de rompre pendant le cours et de prendre les participants à parti. Non, ce qui m'a vraiment marqué avec ce cours, c'est que le chef aimait non seulement son travail, mais aimait aussi l'idée de confier son savoir à d'autres. Et quand un chef apprécie de donner ses astuces de pro, ça se sent clairement. Bref, si vous aimez les cours de cuisine, je vous recommande fortement celui-ci. Il a lieu à Biarritz et c'est de loin l'un des meilleurs que j'ai eu l'occasion de réaliser. Et j'ai l'impression que ma commanditaire va fortement apprécier les nouveaux plats que je vais lui concocter. Davantage d’information est disponible sur le site du chef de ce cours de cuisine à Biarritz. Suivez le lien.

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La guerre des minarets

4 Décembre 2015, 17:13pm

Publié par Thomas Clément

La guerre des minarets
Une guerre des mosquées met aux prises deux imams, deux visages de l’islam de France. Le premier, Farid Darrouf, est un républicain, chouchou des médias et apôtre de la laïcité. Le second, Mohamed Khattabi, prédécesseur de l’autre, est un habitué des dérapages verbaux, un businessman qui fascine la jeunesse. La Harley-Davidson garée en plein milieu de la mosquée Aïcha, à quelques mètres de deux cercueils et des packs de sodas stockés pour l’iftar, jure un peu dans le décor. Ce lieu de culte, dont la devise est pourtant « indépendance, science et crédibilité », colle à l’image de son responsable, l’imam Mohamed Khattabi : baroque. Viré il y a un an et demi de la mosquée de La Paillade, quartier sensible du nord de Montpellier, ce Canadien d’origine marocaine, connu pour ses prêches politiques, se refait une santé dans le sud de la huitième ville de France. Et une réputation d’imam borderline. Un provocateur flirtant avec l’extrémisme, apprécié des salafistes, sous la surveillance des renseignements français. « La moto ? Un fidèle nous l’a offerte ! », fanfaronne cet homme de 54 ans qui, depuis son éviction au profit d’un modéré, cherche à réunir des fonds pour édifier une mosquée, et donc à quitter l’entrepôt dont il est locataire, un lieu qui n’est pas aux normes de sécurité, fermé naguère pour avoir accueilli des lotos clandestins. Jamais imam déchu n’aura autant exploité son malheur : « Un putsch fomenté par des jaloux et dont je suis sorti miraculé », mais qui lui a beaucoup servi, en siphonnant une partie des fidèles du nouvel imam de La Paillade (un millier d’habitués en moins pour le prêche du vendredi), le très républicain, très modéré et très aimé des médias, Farid Darrouf. Ce dernier est l’antithèse de Mohamed Khattabi, dont il ne semble partager que les origines marocaines. Lorsque Farid Darrouf est arrivé de Mulhouse pour remettre de l’ordre dans une communauté musulmane très divisée, il s’est tout de suite attiré la haine des radicaux, dont une vingtaine ont fui en Syrie. Premier impair du républicain : avoir, en 2014, à l’occasion de la fin du ramadan, en pleine guerre à Gaza, confisqué l’immense drapeau palestinien à des musulmans venus fêter l’Aid el-Fitr au stade de la Mosson

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La main est comme la pensée

4 Décembre 2015, 17:10pm

Publié par Thomas Clément

La main est comme la pensée
À partir de l’étude de dizaines de milliers de mains, Jean de Bony a inventé une méthode d’analyse du tempérament. C’est un geste instinctif auquel on ne prête même pas attention : croiser les mains. Spontanément, selon que vous êtes un homme ou une femme, vous avez tendance à entrecroiser les doigts d’une certaine façon, soit l’index droit sur le gauche, dans le cas de deux tiers des hommes, soit l’index gauche sur le droit, comme les deux tiers des femmes. À quoi attribuer ce réflexe ? Au fait d’être droitier ou gaucher ? À l’habitude, à un choix personnel, à l’imitation d’autrui ? Nenni ! Pour Jean de Bony, inventeur de la Biotypologie, ce geste banal entre tous relève de la génétique. La main droite est reliée au cerveau gauche, dit “cerveau masculin”, siège de la raison et de la logique, la main gauche, elle, est reliée au cerveau droit, dit “cerveau féminin”, siège de l’affectivité et de l’intuition. Le tiers des hommes dont l’index gauche est dominant et le tiers des femmes à l’index droit dominant ne sont pas pour autant ou des mâles efféminés ou des amazones viriles. Les premiers sont seulement plus intuitifs et affectifs que la majorité de leurs congénères et c’est par l’action, l’expérimentation, la découverte, qu’ils sont enclins à comprendre, tandis que les secondes, portées à garder le contrôle de leurs sentiments, se révèlent plus rationnelles qu’intuitives, plus logiques qu’affectives. Constatation intéressante : la majorité des dirigeants politiques appartiennent à la minorité à l’index gauche dominant. Plus rapides que la majorité des hommes, ils ne se perdent pas en longues tergiversations, à peser longuement le pour et le contre, avant d’agir.

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